Mémoire

Juin 2016

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| Musée 2.0, une culture en trompe l’œil ?​

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L’art est un formidable vecteur de messages et d’émotions ; il donne à voir.

Quel que soit son sujet ou le médium utilisé, c’est le regard que l’on porte à l’œuvre et la perception que l’on en a qui lui donne son sens.

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Je crois profondément en la nécessité de l’accessibilité de la culture pour tous et au dialogue entre l’Art et le public.

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L’art ne doit pas être élitiste, ça serait pour moi un contre-sens. Il doit revêtir un intérêt public de connaissance, d’éducation et surtout de plaisir. La culture doit devenir un besoin fondamental primaire. Je suis également convaincue du potentiel créatif de chacun et du bienfait qu’il peut apporter à l’individu et au collectif. Pour Paul Klee, artiste majeur de la première moitié du XXème siècle, « l’art traverse les choses, il porte au-delà du réel aussi bien que de l’imaginaire ».

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Qui de mieux qu’un musée peut, au travers de ses collections, de ses expositions et de la relation qu’il entretient avec ses visiteurs, capter les mutations d’un monde moderne tout en faisant lien avec le patrimoine et nos racines ? Visiter un musée, c’est voir, découvrir, lire, s’éloigner puis revenir, se souvenir, comparer, s’émerveiller ou s’interroger, s’enrichir, échanger, dialoguer et partager ou tout simplement s’asseoir et regarder…

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Mon sujet de mémoire s’est donc tout naturellement porté sur la relation du visiteur à l’oeuvre, sur ce regard forcément subjectif à l’heure du numérique…